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Scandale sanitaire: le distilbène


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Le Distilbène, perturbateur endocrinien : Un Scandale Sanitaire Intergénérationnel

Le Distilbène (diéthylstilbestrol, DES) est un médicament hormonal prescrit à des millions de femmes enceintes entre les années 1940 et 1977 pour prévenir les fausses couches et les accouchements prématurés. Présenté comme un traitement miracle, il s'est avéré inefficace et, pire encore, à l'origine de graves effets secondaires sur plusieurs générations.

 

I. Origine et Mise sur le Marché du Distilbène

Le diéthylstilbestrol (DES) est une hormone de synthèse créée en 1938 par le chimiste britannique Edward Charles Dodds. Elle est développée pour imiter les effets des œstrogènes naturels.

Dès les années 1940, les médecins commencent à prescrire le Distilbène aux femmes enceintes, pensant qu'un manque d'œstrogènes pouvait provoquer des fausses couches. Le médicament est commercialisé sous différentes marques et est massivement prescrit aux États-Unis, en France, au Canada et en Belgique.

Pourtant, une étude de 1953, réalisée par le Dr William Dieckmann, prouve que le Distilbène n'a aucun effet sur la prévention des fausses couches. Malgré cela, il continue d'être prescrit pendant plus de 20 ans.

 

II. Une Prescription Massive Jusqu'en 1977

Dans les années 1950-1960, le Distilbène est un traitement couramment prescrit, sous forme de comprimés ou d'injections. Les firmes pharmaceutiques comme UCB Pharma (Belgique), Eli Lilly (USA) et Ciba (Suisse) en font un produit phare.

Bien qu'inefficace, son usage reste largement répandu, renforcé par l'absence de réglementations strictes en matière d'essais cliniques à cette époque.

Dix millions de femmes ont subis les effets délétères de ce médicament.

LE DISTILBENE EST GENOTOXIQUE c’est-à-dire qu’il modifie le génome.

 

III. La Révélation du Scandale et Ses Conséquences

En 1971, une étude de l'Université de Harvard met en lumière un effet catastrophique du Distilbène : il est lié à un cancer rare du vagin, l'adénocarcinome à cellules claires, touchant des jeunes filles exposées in utero. Face à ces preuves accablantes, la FDA (équivalent américain de l'Agence du médicament) interdit son usage chez la femme enceinte en 1971.

En France, l'interdiction officielle ne survient qu'en 1977, alors que plusieurs médecins avaient déjà alerté sur les dangers du Distilbène.

2. Les Conséquences pour les "Enfants Distilbène"

Les enfants exposés in utero souffrent de nombreuses pathologies :

  • Chez les filles :
    • Malformations de l'utérus (utérus en T) et du vagin
    • Risque accru de fausses couches et d'accouchements prématurés
    • Risque élevé d'infertilité
    • Cancer du col de l'utérus ou du vagin
  • Chez les garçons :
    • Malformations génitales (hypospadias, cryptorchidie)
    • Risque accru de cancer des testicules
    • Anomalies du sperme pouvant entraîner une infertilité

3. Une Troisième Génération Impactée ?

Des études récentes montrent que les petits-enfants des femmes traitées au Distilbène pourraient aussi subir des conséquences : malformations, troubles de la fertilité et anomalies du développement. Le phénomène serait lié à des modifications épigénétiques transmises sur plusieurs générations. Et ce, jusqu’à quand ?

 

IV. Bataille Judiciaire et Reconnaissance des Victimes

Les victimes du Distilbène ont mené un combat judiciaire long et difficile.

  • 2002 : Premier procès en France, condamnant UCB Pharma pour faute.
  • 2006 : Un tribunal français reconnaît le lien direct entre le Distilbène et les malformations subies par les victimes.
  • 2011 : La Cour de cassation décide que les laboratoires doivent prouver qu'ils ne sont pas responsables, inversant ainsi la charge de la preuve.

Malgré ces avancées, de nombreuses victimes ont du mal à obtenir réparation, notamment en raison du manque de preuves administratives liant leur exposition au Distilbène.

 

 

 

V. Un Scandale Qui Marque Encore la Médecine, cette dernière n’en a pas retenu la leçon et le voile de l’oublie la fait disparaitre de l’esprit de beaucoup de gens.

L'affaire Distilbène a joué un rôle majeur dans l'évolution de la pharmacovigilance et des réglementations sur les essais cliniques. Elle a aussi mis en lumière l'importance du principe de précaution, notamment pour les médicaments administrés pendant la grossesse.

D'autres scandales sanitaires, comme ceux du Mediator, du Levothyrox ou de la Dépakine, rappellent que les erreurs du passé ne doivent pas se reproduire.

 

Conclusion : Une Leçon Amère de l'Histoire Médicale

Le Distilbène reste un des plus grands désastres pharmaceutiques du XXe siècle. Il a touché plusieurs générations et continue d'avoir des répercussions aujourd'hui. Cette histoire rappelle que la médecine doit toujours faire preuve de prudence et d'humilité face aux traitements innovants, et que les intérêts commerciaux ne doivent jamais primer sur la santé publique.

Mais aujourd’hui que reste-t-il de cette histoire ? Est-ce que les ANSMS, le corps médical et les administrations ont retenu la leçon? Il semblerait que non, au vu du scandale des injections covid. La corruption va bon train, les mensonges et trahisons, également.

Les mêmes scénarios se rejouent. Mais cela est un autre sujet ….

 

 


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